Les produits solaires BIO : Un choix à impact positif !
Source : Ecocert
Avec le début de l’été, les achats de crèmes solaires augmentent. Dans ce contexte, une question se pose : comment faire un choix qui soit à la fois respectueux de la santé et de l’environnement ? Les fabricants de cosmétiques BIO redoublent d’ingéniosité avec des produits formulés pour répondre à cette problématique.
Contrôlés selon les mêmes critères d’exigence que les cosmétiques conventionnels, les produits solaires bio ont prouvé leur efficacité.
Quels sont les bénéfices des protections solaires bio pour notre planète et notre organisme ?
Une tendance en faveur des cosmétiques biologiques
Lorsqu’il s’agit de choisir des produits de beauté et d’hygiène, de plus en plus de consommateurs font le choix du naturel et du biologique. Attentifs à leur santé, ils optent pour des produits respectueux de leur peau.
Les données le confirment : Le marché mondial des cosmétiques bios et naturels a augmenté de 6,4 % en 2021. D’ailleurs, 55 % des cosmétiques naturels et biologiques vendus en Europe sont certifiés. (Ecovia 2021)
En période estivale, le choix de produit solaire adapté est primordial. En plus du critère santé, le critère environnemental est à prendre en compte.
Selon le National Geographic :
« Chaque année, près de 14.000 tonnes de crèmes solaires
finissent dans les mers »
Selon l’Environmental Health Perspective :
« Plus de 4 000 tonnes de résidus de crèmes solaires se déposeraient sur les massifs coralliens, qui abritent 25 % de la vie marine de notre planète”
Offrir des cosmétiques respectueux de la santé, mais aussi de l’environnement est donc un enjeu de responsabilité sociale pour les marques.
Les produits solaires biologiques sont-ils efficaces ?
En ce qui concerne les produits solaires, la règlementation européenne autorise une trentaine de substances qui peuvent être utilisées dans ceux-ci pour jouer le rôle de filtre ultraviolet. Parmi ces substances, on distingue des filtres chimiques et des filtres d’origines minérales.
Les formules avec des filtres minéraux sont plus difficiles à concevoir. Les crèmes solaires avec filtres minéraux peuvent donner un effet blanchâtre sur la peau, car le principe est de fonctionner comme un écran de protection (miroir). Pour corriger cette apparence, les filtres solaires peuvent être utilisés sous forme nano ou non nano. Les formes non nano semblent toutefois à privilégier pour la protection des coraux.
L’efficacité des produits solaires BIO et conventionnels est évaluée selon les mêmes critères de contrôle. Les produits solaires BIO garantissent-ils une protection aussi efficace que leurs homologues synthétiques ? La réponse est oui !
Chaque année, Haereticus Environmental Lab publie une liste de crèmes solaires qui sont respectueuses de l’environnement. Concrètement, il est recommandé aux utilisateurs d’opter pour des produits réalisés à base de minéraux – comme du dioxyde de titane et de l’oxyde de zinc – plus respectueux de la santé et de l’environnement que les filtres chimiques.
Des arguments en faveur des crèmes solaires BIO qui permettent de se protéger du soleil, au même titre que les conventionnels, avec un atout supplémentaire : le respect de la planète et de sa peau !
COSMOS, une certification qui valorise votre choix de durabilité
En tant qu’acteur de la filière, choisir la certification COSMOS, c’est opter pour une garantie auprès du consommateur. Un produit solaire certifié COSMOS garantit la non-utilisation de filtres chimiques, car les crèmes solaires COSMOS ne peuvent contenir que des filtres minéraux. L’exclusion de filtres chimiques des produits solaires est un véritable défi pour les industriels du secteur cosmétique, mais apporte une réelle garantie auprès du consommateur.
Le référentiel COSMOS est régulièrement mis à jour pour tenir compte des dernières innovations dans le secteur des produits solaires.
Une fois encore, faire le choix de COSMOS se révèle être un atout pour protéger la santé des consommateurs et celle de la planète sur le long terme !
Intéressé.e par le label COSMOS ?
Annexe sur les filtres chimiques et minéraux
Lexique
L’inquiétude majeure sur les filtres chimiques porte sur la perturbation endocrinienne et ses conséquences aussi bien sur la faune aquatique que pour la santé des personnes. (Echa Europa)
Parmi les cas scrutés, on peut citer la benzophenone-3 aussi connue sous le nom d’oxybenzone, qui se révèle être un perturbateur endocrinien (réétudié par le SCCS : comité scientifique de la sécurité des consommateurs). Les dosages dans les produits doivent être limités. Cette molécule est en outre suspectée d’être nocive pour les organismes aquatiques. Des ONG ont alerté contre ce composé, qui détruit une microalgue indispensable au développement et à la survie du corail. Certains états interdisent déjà son utilisation pour protéger l’environnement. La certification COSMOS interdit complètement son utilisation.
L’homosalate est une autre molécule problématique, elle aussi soupçonnée de perturbation endocrinienne et également très difficilement biodégradable.
L’octyl-méthoxycinnamate (OMC) tout comme le 4-méthylbenzylidène camphre (4-MBC) sont des substances davantage absorbées par la peau, ce qui est préoccupant quand on sait que le 4-MBC vient d’être ajouté à la Liste Candidate de REACH1 pour ses propriétés de perturbation endocrinienne (annonce du 17 janvier 2022 par l’ECHA, Agence européenne des produits chimiques).
Ces molécules sont également interdites par le référentiel COSMOS.
Le dioxyde de titane (TiO2) et l’oxyde de zinc (ZnO), substances qui existent à l’état naturel, sont les deux filtres minéraux autorisés par la règlementation européenne et par le référentiel COSMOS. Restant à la surface de la peau, ces écrans physiques ne posent pas de problème pour la santé. Ils sont actuellement la seule solution durable et la plus respectueuse de l’environnement, pour la formulation de produits solaires.
